Dans cette nouvelle biographie consacrée au bédéiste belge (Hergé, portrait intime du père de Tintin, Éditions Robert Laffont), Benoît Mouchart et François Rivière ajoutent leur grain de sel à une histoire déjà racontée et nous éclaire sur quelques zones d'ombre.
Hergé, portrait intime du père de Tintin, de Benoît Mouchart et François Rivière. Éditions Robert Laffont, 243 pages.
Disponible dès à présent dans nos librairies Mille sabords !.. http://www.1000-sabords.fr/fr/recherche?orderby=position&orderway=desc&search_query=portrait%20intime
On y apprend notamment que la mère de Georges Remi, Élisabeth, souffrait de graves problèmes mentaux et qu'elle est morte dans un hôpital psychiatrique en 1946, après une longue et terrible descente aux enfers de la paranoïa.
Si d'autres ont déjà évoqué timidement ce secret hergéen, les deux auteurs osent croire qu'ils sont les premiers à souligner clairement son influence sur les aventures de Tintin. De fait, même Tintin chez le psychanalyste, paru en 1984, était passé à côté du sujet.
évoqué timidement ce secret hergéen, les deux auteurs osent croire qu'ils sont les premiers à souligner clairement son influence sur les aventures de Tintin. De fait, même Tintin chez le psychanalyste, paru en 1984, était passé à côté du sujet.
«Plus qu'un souci, sa mère était pour lui quelque chose de menaçant, explique François Rivière, joint en France. Or, on retrouve des traces de cette crainte dans toute son oeuvre, que ce soit Les 7 boules de cristal, Les cigares du pharaon ou Le Lotus bleu, où la folie est très présente. Il faisait rire de ça, mais c'était aussi, pour lui, un ressort dramatique.»
François Rivière va plus loin. Selon lui, c'est carrément ce spectre familial qui a poussé le jeune Georges Remi à se réfugier dans le dessin, créant une vocation qui n'aurait peut-être pas vu le jour autrement. «Ce malaise a fait que, très tôt, il a fui dans l'imaginaire de son monde graphique, explique-t-il. Ça l'a précipité sur ce qui serait sa façon de s'affirmer.»
Heil Hergé!
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On y apprend notamment que la mère de Georges Remi, Élisabeth, souffrait de graves problèmes mentaux et qu'elle est morte dans un hôpital psychiatrique en 1946, après une longue et terrible descente aux enfers de la paranoïa.
Si d'autres ont déjà évoqué timidement ce secret hergéen, les deux auteurs osent croire qu'ils sont les premiers à souligner clairement son influence sur les aventures de Tintin. De fait, même Tintin chez le psychanalyste, paru en 1984, était passé à côté du sujet.
évoqué timidement ce secret hergéen, les deux auteurs osent croire qu'ils sont les premiers à souligner clairement son influence sur les aventures de Tintin. De fait, même Tintin chez le psychanalyste, paru en 1984, était passé à côté du sujet.
«Plus qu'un souci, sa mère était pour lui quelque chose de menaçant, explique François Rivière, joint en France. Or, on retrouve des traces de cette crainte dans toute son oeuvre, que ce soit Les 7 boules de cristal, Les cigares du pharaon ou Le Lotus bleu, où la folie est très présente. Il faisait rire de ça, mais c'était aussi, pour lui, un ressort dramatique.»
François Rivière va plus loin. Selon lui, c'est carrément ce spectre familial qui a poussé le jeune Georges Remi à se réfugier dans le dessin, créant une vocation qui n'aurait peut-être pas vu le jour autrement. «Ce malaise a fait que, très tôt, il a fui dans l'imaginaire de son monde graphique, explique-t-il. Ça l'a précipité sur ce qui serait sa façon de s'affirmer.»
Heil Hergé!